Résumé

L’action de Graine de Baobab début 2018 est efficace et est saluée par les villageois concernés car elle s’inscrit dans la durée. Sur une période de 3 mois, (janvier-mars 2018) Graine de Baobab a vu une amélioration de la situation nutritionnelle des enfants dans la zone d’action (six villages du Nord du Bénin) :

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• Le nombre d’enfant en état de malnutrition modéré a diminué : de 75% des enfants (114 sur 151 recensés) en janvier à 62,5% en mars 2018 (110 sur 176 recensés) ;

• Alors que 6 enfants sévèrement malnutris avaient été recensés en janvier (et ont donc reçu un traitement spécial de l’ONG GdB), seulement trois mois après, aucun enfant sévèrement malnutri n’a été recensé ;

• Le score des mamans au test théorique sur la nutrition s’est un peu amélioré (mais près de la moitié des répondantes n’obtiennent toujours pas la moyenne)

 

Ces chiffres en légère amélioration témoignent cependant d’une situation nutritionnelle toujours inquiétante des enfants dans les villages. La préparation des fêtes religieuses dans ces villages (Pâque, circoncision) au moment des formations de Graine de Baobab a nui à la bonne assimilation des connaissances par les parents, qui doivent pourtant changer de pratiques. La faiblesse du niveau scolaire (langue française notamment) est aussi un frein à l’action de GdB dans les villages.

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À l’issue de la formation, le plan d’action suivant a été décidé par l’ONG Graine de Baobab pour la suite de l’année 2018 :

1. Poursuivre la sensibilisation dans les villages, en insistant sur le suivi de la croissance des enfants (pesée des enfants) ;

2. Sélectionner et former dans chaque village un relais communautaire et un ménage modèle pour une formation beaucoup plus rapprochée des mamans, dans la langue locale de chaque village ;

3. Sensibiliser aussi les hommes pour qu’ils encouragent leurs femmes à fréquenter les centres de santé lorsqu’elles sont en grossesse : consultations post natales (dès le 3è mois), etc. ;

4. Organiser le système de consultation/dépistage des cas de malnutrition et les références dans les centres de nutrition supplémentaire et thérapeutique (CNS, CNT).

5. Former les mamans à certaines activités génératrices de revenu afin qu’elles subviennent au besoin de l’enfant.